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MayLe Togo, grâce aux mesures prises dans le cadre de la réforme de l’éducation de 1975, et aux importantes contributions des parents et des collectivités locales ainsi que des partenaires en matière d’éducation, a connu une expansion rapide de son système éducatif au cours de la période allant de 1975 à 1980, le taux net de la scolarisation dans les primaires a ainsi atteint le chiffre de 71% en 1980.
Cependant, le programme d’ajustement structurel mis en place à partir de 1983 en vue de faire face à la crise économique et financière au début des années 1980 et les graves troubles socio politiques du début des années 1990 ont eu des répercussions négatives sur le niveau de vie des populations et sur les capacités d’intervention de l’Etat dans les secteurs sociaux notamment ceux de l’éducation et de la santé.
Cette situation aggravée par la suppression en 1993 de la coopération financière avec certains bailleurs de fonds principalement l’Union Européenne, a considérablement réduit les espaces de liberté de l’Etat vis-à-vis des contraintes économiques et démographiques.
Une conséquence de cette situation contextuelle défavorable a été la mauvaise performance globale.
Le Togo est un pays francophone dont le système éducatif est très semblable à celui de la France. Cependant celui-ci est confronté à une multitude de problèmes. Hormis l’application qui date de la reforme de 1971 il souffre d’un manque crucial d’infrastructure scolaire et d’une pénurie d’enseignants. Le taux de scolarisation entre 1990 et 2000 a considérablement baissé et est passé de 72% à 67% .Actuellement on note une légère hausse jusqu’à 70%. Néanmoins on ne peut se contenté de ce résultat car chaque enfant à droit à l’éducation.
Le système éducatif du Togo a dans les années 1975 – 1980 connu une expansion rapide grâce aux mesures prises dans le cadre de la réforme de l’éducation en 1975. Malheureusement, le programme d’ajustements structurels mis en place et les graves troubles socio-politiques qui ont eu des répercussions négatives sur le niveau de vie des populations et sur les capacités d’intervention de l’état dans les secteurs de l’éducation et de la Santé.
Les communautés rurales en matière de santé et éducations au Togo sont des laissées pour compte. Par conséquent, il est relevé un désengagement sans précédent de l’Etat en matière de la santé et de l’éducation. Ainsi les écoles publiques et dispensaire autrefois à l’initiative de l’Etat ont fait place aux Initiatives Communautaires Locales souvent appelées EDYL. Cependant, compte tenu du niveau de vie de plus en plus bas de ces populations rurales, les infrastructures socio éducatives et sanitaires se trouvent dans des états délabrés et nécessitent d’être rénovés ou construits.
Ce projet se déroule dans la Région Maritime, Préfecture du yoto, Canton de ZAFI, situé sur la nationale N°2 à environs 90km de Lomé, la capitale. ZAFI, avec son grand marché, est le centre économique du canton du même nom (35 300 habitants inégalement répartis dans 17 gros villages…) et rassemble lui-même une population de 7500 habitants (8 quartiers). Il compte une école primaire, un collège, un dispensaire. La population se compose essentiellement d'agriculteurs (qui cultivent le maïs, le manioc, l'igname, le coton...). . La construction de ce bâtiment scolaire correspond bien à un besoin clairement identifié par la population locale puisque le CEG de ZAFI dispose d'une superficie plus de 11 hectares, dont une grande partie réservée à cet usage depuis de nombreuses années par le chef traditionnel. Notre rencontre avec le Comité Villageois de Développement de ZAFI et la population a été rendue possible par un de nos partenaires locaux, car sur un projet, on ne travaille jamais seul…
ZAFI est composé en majorité des Ewé qui sont les autochtones. Mais avec l’évolution socio économique du pays, on y rencontre des Haoussa, des Kabye, des Cotokoli, des Fon etc..
La population du canton de ZAFI est essentiellement paysanne. Pour ce qui est des travaux communautaires, le canton dispose en son sein d’un comité villageois de développement (CVD). Ce comité travaille en étroite collaboration avec la chefferie et le comité des parents d’élèves.
Malgré l’effort de sensibilisation fait par les responsables du (CVD), et les autorités administratives locales, des problèmes socio-économiques demeurent.
La population du canton de ZAFI est essentiellement paysanne. On y cultive du maïs, de l’arachide, l’igname, du manioc, du haricot et autres produits vivriers. A part l’agriculture, on pratique l’élevage de moutons, chèvres, volailles et porcs pour leur propre consommation. A l’instar de cette activité agro-pastorale, les femmes assurent le commerce des produits de premières nécessités.
Le canton de ZAFI dispose d’un dispensaire, d’un marché qui très animé, école primaire et collège. Dans le domaine de l’éducation, le canton de ZAFI est doté d’un collège d'enseignement général composé d'un agora et de deux bâtiments scolaire dont l'un complètement dans un état délabré d'où le bien fondé de ce projet. Le canton dispose également d'un dispensaire en manque crucial de logistique et d'une fontaine publique.
Le collège d'enseignement général construite depuis des années et dispose en son sein deux groupes dont l'un dans un état délabré plus un agora.
a) sur le plan sécurité des élèves
Le collège d'enseignement général du canton de ZAFI nécessite une clôture pour la protection des enfants pendant les récréations. Malheureusement on note une absence de clôture de l’enceinte scolaire.
b) Sur le plan cadre de vie
Les élèves sont pendant les saisons de pluies confrontés à divers problèmes d’intempéries et d’éclairage. Les cours sont pendant ces périodes interrompus. Il faut noter également l’inexistence de lieu de réjouissance et d'une pompe pour l'eau potable et de latrines publiques.
c) Sur le plan matériel
L’un des problèmes majeurs est l’insuffisance des tables bancs. Les élèves s’asseyent à même le sol des fois sur les parpaings et même des fois assis à quatres (04) dans un banc de deux places. Les quelques tables bancs dont dispose l’école sont dans un état délabré.
C’est de favoriser chez les populations rurales défavorisées une bonne condition sanitaire et éducationnelle et surtout l'épanouissement des jeunes, que « JVSI » initie ce projet car force est de constater qu’en raison de la crise socio politique et économique, les communautés rurales sont des laissées pour compte en matière de santé, culture, d’éducation et de développement au Togo.
Face à tous ces problèmes susmentionnés, l’objectif visé par le projet est de doter l’école primaire du village, d’un bâtiment scolaire moderne équipé des tables bancs pour permettre l’amélioration des conditions de travail et d’étude des enseignants et élèves.
L’exécution du projet sera placée sous la supervision de l’Association Jeunes Volontaires pour la Solidarité Internationale « JVSI », du CVD et du comité des parents d’élèves. Les tâches administratives de coordination et de pilotage seront assurées par l’Association « JVSI », implication du comité des parents d’élèves et du CVD afin de réunir les facteurs de réussite dans la réalisation de ce projet, les membres du bureau du Comité des Parents d’Elèves et du CVD apporteront leur contribution physique et morale durant le déroulement du projet jusqu’à sa phase finale.
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